une rencontre démoniaque (dans la forêt sombre)

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<size=28><div><i><u> une rencontre démoniaque.</u></i></div></size>


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Je marchai. pas que je le voulais, mais je n'avais pas la choit. Il me dictait à nouveau mes pas. Sans que je le veule, il me dirigeait. Et je savais que ça lui faisait plaisir : que je n'ai rien à dire, que je n'ai aucun choix. Que je luis sois soumis. Un sourire satanique s'étendit sur mes lèvres. Oh, je vois ! Il se moquait de moi ! Il riait de mes malheurs ! Je le haïssais. Dans mon crâne, un ricanement résonna. Je grimaçai intérieurement, sans que mon enveloppe corporelle le fasse pour autant. Logique puisque que j'étais possédé. Avec force, je songeai : "c'est ça, ris ! Un jour tu ne me contrôleras plus !" Il ne me répondit pas, mais j’accélérai. Mon corps, en fait. Bref. Je me demandai ce qu'il allait encore me fait subir. Assassiner un innocent ? Traquer Sanguinaire, mon frère rescapé ? Ou quelque de chose de plus tordu, encore ? L'amusement qu'il ressentit en entendant mes questions me donna envie hurler. Qu'avais je fait pour mériter cette âme démoniaque ?! Je n'avais jamais tué ! Juste blessé, mais c'était de la défense ! Là par contre, je l'irritait. Avec un agacement palpable, il me répondit :

-T’arrive t-il de te penser coupable ? Je te rappelle que tu as tué !

J'ai tué ? Qu'il se calme ! Je n'avais rien fait ! Je me savais pas totalement innocent, mais je n'étais certainement pas aussi coupable que lui ! Les actes affreux que j'avais commis, c'était à cause de lui. Il m'avait forcé ! Ce démon, ce lâche, ce...

-Tant de haine pour moi ! S'amusa l'âme tendit que mon corps se stoppai. Il huma l'air et analysa le lieu brièvement. Je voyais et ressentais toujours les sensations, mais elles étaient... Différentes. Ma vision, par exemple, était plus sombre, les couleurs me paraissaient moins vive, et plus fades. Son regard se stoppa sur un détail. Oh non. Ce que je vis me glaçai d’effroi. Pas loin de moi se tenait un pachirisu, un laporeille et un caupumain. Ils jouaient ensemble, dégageant une certaine bonne humeur. Je savais ce qu'il allait faire. Et j'en fus encore plus sûr quand l'âme démoniaque qui possédait mon corps leva sa patte est regarda les griffes avec intérêt. Encore une fois, il allait céder à la tentation du sang. Et je ne pouvais rien y faire. Je tentai de le supplier de cesser, mais il m'ignora royalement.

Tout à coup, il bondit. Les trois petits s'écartèrent quand il atterrit au centre.  Il leur jeta un regard circulaire, tandis que les pauvres pokémons innocents se demandaient ce qui se passait. Il bondit alors en direction du laporeille et la saisit au coup d'un coup de patte habile et précis. Le pachirisu laissa échapper un cri désabusé, tandis que le capumain tenait de fuir. Avec un sourire mauvais, il rattrapa le fuyard, et acheva sa vie de sa patte libre. La laporeille hurla et se débatttit. Il resserra son emprise et fondit sur le pachirisu, qu'il tua d'un coup de mâchoire froid. Ne restait plus que le petit lapin. Je me débattis, hurlai, suppliait et gémissait pour qu'elle soit épargné. En vain. Il fit semblant de la laisser partit, et, au dernier moment, la rattrapa et l'acheva. Le corps inerte commença à créer une flaque de sang que mon enveloppe corporelle lécha avec délice. Je frissonnai.  C'est alors que je sentis une odeur derrière moi. Nous nous figeâmes, puis, il reconnut l'odeur et un plaisir mauvais l'envahit. Il se retourna et fit une révérence.

-Ma reine, fit il ses yeux brillant d'une joie sauvage, ne soyez pas gêné par mes manières et servez vous une proie !

La nausée m'envahit. Non seulement, j'étais tombé sur un pokémon qui n'allait rien arranger à ma situation, mais surtout, la façon dont il parlait des pauvres enfants innocents me donna envie de vomir. Alors, il considérait seulement ces pokémons comme des proies ? Non des êtres de sang et de chairs qui ressentait des sentiments, qui possédait un passé, un caractère et une façon de vivre ? </div></size>
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Je me baladait sans savoir où j'allais et je me laissais guider par mes pas. Je réfléchissait à la proposition que m'avait fait Naruto l'autre jour. Tout à coup j'entendis des cris de détresse et j'allas voir ce qui se passait attirer par l'odeur du sang. Je vis Démon tuer une laporeille et lécher son sang avec délice. C'est alors qu'il sentit mon odeur, se retourne et me fit une révérence tout en disant ses yeux brillants d'une joie sauvage:

-Ma reine, ne soyez pas gêné par mes manières et servez vous une proie !

L'odeur alléchante me donna faim même si j'avais déjà mangé.Après tout se n'est que des proies. Pourquoi s'en priver?

-D'accord, dit-je des flammes dansants dans mes yeux, mais je ne suis pas gêné par tes manières, Démon.Prends-en une aussi si tu veux.

Je pris la laporeille et Démon prit le capumain. Le laporeille était délicieux et j'en oublia la proposition de Naruto. Puis je me demanda ce que Démon faisait dans les parages. Je me dépécha de finir ma proie avant de lui poser la question qui me tracassait

-Démon que fait-tu dans les parages, je croyait que tu n'allais pas souvent dans cette endroit?

Une lueur démoniaque brilla un instant dans ces yeux et je me demanda si je devrais rester seul avec lui et si ce n'était pas risqué.

Démon releva la tête sans terminer son capumain. Une lueur alluma son regard comme s'il savourait le mystère provoqué. Cependant, il laissa durer le suspence. Je me méfiait de ce qu'il pouvait faire mais en même temps je n'arrivait pas à le quitter des yeux.Enfin, il reprit la parole et me dit:

-J'avais envie de chasser. Et cet endroit m'attirait.

-Oh, je vois. C'est vrai que cet endroit est très attirant vu le nombre de proies qu'il y a à chasser. Et puis pourquoi se priver de tant de proies alors que cet endroit en est remplit. Il faut bien qu'on se nourrisse pour pouvoir être prêt à se battre. Et personnellement j'adore me battre.

J'avais l'impression qu'il ne voulait pas dire chasser mais tuer. Il avait, maintenant que je m'en souvenait, la mauvaise réputation d'être un tueur sanguinaire et féroce. J'avais envie d'en savoir plus sur lui car j'était moi aussi en quelque sorte quelqu'un de sanguinaire et je ne voyait pas souvent des personnes commes moi mais en même temps une petite voix me disait que je devais m'en méfier et partir de là tout de suite.Mais la curiosité fût plus forte et je décida d'en apprendre plus sur lui. Alors je lui proposa de venir cette nuit.

As-tu un endroit pour dormir cette nuit? Il fait de plus en plus froid ces temps-ci. Sinon si tu n'as pas d'abris tu peux venir a mon château. Tu seras très bien traité je te rassure. Alors?

A mon châteu j'aurais plus de temps pour le questionner. Et il y avait quelque chose qui m'attirait chez lui mais je ne savais pas trop. Une lueur d'espoir illumina mes yeux lorsqu'il s'apprêta à me donner sa réponse.

Il me regarda d'un air paisible pendant que j'attendis sa réponse puis, il me répondit enfin:

-Ne vous inquiétez pas pour moi,je me débrouille. Mais cela dit je ne suis pas contre un peu d'aide

Il venait donc au château! Tant mieux je n'aurais pas à être préssé par le temps pour le questionner. Et c'est mal me connaître si on pense que j'abandonne alors que quelqu'un m'a pris de curiosité, ce qui m'arrivait très rarement. Je lui donc d'un ton doux mais ferme:

-La nuit va bientôt tomber. Mes serviteurs vont commencer à s'inquièter car cela fait depuis le lever du soleil que je ne suis pas rentrer au château, alors, dépêche-toi et suis moi si tu veux venir.

Puis d'un ton remplis de malice et les yeux pétillant, je rajouta:

-Enfin si tu es assez rapide. Car tu es peut-être fort mais pas forcément rapide.

Et je détala à toute allure dans les hautes herbe, avec la grâce qu'une reine se doit d'avoir. J'entenis bientôt le martellement des pas de Démon derrière moi. J'eu des frissons d'excitation en pensant à tout-ce qu'il avait à révéler.Il était rapide alors j'accélèras pour ne pas qu'il me rattrape. Je sentais des alléchants fumets de gibier mais je resta concentrer sur ma trajectoire. Ce serais dommage de se perdre juste parce que j'avais décidé d'attraper à manger. J'allais de plus en plus vite, mes pattes me brûlaient et j'avais très soif. Je pense que Démon aussi d'ailleurs. Nous fîmes halte près d'un cours d'eau pour nous déshaltérer et vu que cela faisait presque une heure que nous courrions nous avons un peu chasser.Il faisait nuit à présent. J'adorait la fraicheur nocturne mais nous devions nous dépécher quand même. Alors que nous repartions je lui dis:

- Tu cours plutôt vite, mais cette fois-ci ce ne sera pas aussi facile. Mais ne t'inquiète pas, nous sommes bientôt arrivé. Tu vas bientôt pouvoir profiter du confort des litières et des services de mon château.